La France est le premier pays touristique au monde. Avant le Covid, on s’entend. Un pays à la diversité de paysages inégalée. Sans faire de chauvinisme exacerbé, nous avons une chance inouïe d’avoir un si beau pays: la France. Et pourtant, quand je navigue sur les sites Internet des professionnels du tourisme, (destinations, hôteliers, campings…) et leurs versions étrangères, Il m’arrive d’être étonnée. L’hexagone a accueilli en 2018 plus de 89 millions de touristes étrangers. Une manne économique dont on ne devrait se priver. Alors je vous dévoile des conseils pour développer un site Internet multilingue qui parle à votre cœur de cible.
Nom de domaine, hébergement et « lang »
Votre site Internet est certainement hébergé en France pour les français (ce que je ne saurais que trop vous conseiller) mais qu’en est-il des versions étrangères ? Si vous parlez aux britanniques, choississez un DNS qui simule un hébergement en Grande-Bretagne. Parlez-en à votre hébergeur. En effet, ceci envoie un signal aux moteurs de recherche disant que votre site est en Grande-Bretagne. Mais surtout n’oubliez pas de renseigner la balise Lang dans votre code html sur « en » pour expliquer que vous parlez en anglais. Et finalement, utilisez une extension adaptée au pays, par exemple .co.uk pour les britanniques ou .com pour assoir votre positionnement à l’international.
Faire traduire son site Internet par un natif
Il ne s’agit pas de se contenter de faire un beau site Internet, un contenu traduit c’est bien… par un natif c’est mieux et même primordial. Exit Google translate ou Deepl, bien que ces outils révèlent des aspects pratiques pour certains usages, j’ai souvent surfé sur des sites Internet avec des traductions « maison » et ça se voit. Le langage utilisé sera la première image que vous véhiculerez à vos internautes. Si votre anglais est mal traduit, les visiteurs quitteront votre site. Vous avez trois secondes pour convaincre un internaute de rester sur votre site. La traduction avec un orthographe et une grammaire irréprochable, c’est une première étape. Je ne peux que vous conseiller de travailler avec un natif du pays de destination. Chaque langue a ses expressions idiomatiques, ses changements et ses évolutions. Une personne qui vit cette culture au quotidien sera vous les retranscrire et donnera du sens à votre contenu. Evitez la traduction littérale pour pouvoir les convaincre dans le tourbillon du messy middle, ce moment où ils naviguent de site en site pour prendre leur décision d’achat.
Miser sur la qualité plutôt que la quantité
Votre site Internet en français sera peut-être plus développé et alors ? Mettez-vous à la place de vos interlocuteurs et recherchez leurs aspirations et leurs besoins. Il ne s’agit pas de faire un copier-coller de votre version française mais d’un site qui parle aux internautes au-delà des frontières. Quitte à développer votre site Internet en anglais, ne pensez pas que ce dernier aura les mêmes attentes. Comment le rassurer ? Est-ce facile de venir chez vous ? Quels sont les moyens d’accès ? Car votre touriste de proximité connaît Village-pittoresque-sur-Mer, pas Mister Smith. Mettez-vous à la place de vous personas. Et pour cela, rien de tel que la recherche de mots-clés et des intentions de recherche, Le SEO s’envisage dès la refonte d’un site Internet.
Travailler ses mots-clés
Quelles sont les tendances dans le pays de votre touriste potentiel ? Lisez-vous la presse du pays, les articles sur le tourisme. Vous obtiendrez déjà une première idée des aspirations de ces visiteurs. Quelles sont les sujets qui font couler de l’ancre ? Le tourisme citadin, le cyclotourisme, le tourisme durable ? Une fois que vous aurez obtenu ces orientations, faites des recherches sur les mots-clés et ciblez les intentions de recherche. Vous pouvez travailler sur la longue traîne, ces recherches moins concurrentielles qui, en les accumulant, peuvent vous apporter un trafic significatif sur votre site.
Renseigner les balises
Les balises servent à structurer le contenu éditorial de votre site Internet. J’ai souvent observé sur des sites Internet multilingues que ces balises restaient en français. Or si vous souhaitez que les moteurs de recherche vous comprennent en anglais, le contenu de chaque balise doit être soigné et remplie dans la langue de destination. Il s’agit des balises titres, des balises H1 à H6, des méta-descriptions et des transcriptions textuelles des images.
Prêt pour votre site Internet multilingue ? Si cet article vous laisse perplexe, n’hésitez pas à me contacter : consultante en marketing spécialiste du marché britannique.
Consultante en marketing, je vous apporte mon aide dans vos projets touristiques.