A Ypres les Belges défilent contre la stupidité des tests PCR !
Nos voisins belges manifestent contre l’obligation de devoir faire un test PCR pour les touristes britanniques. Bien que les règles ont été allégé le 8 août, plus de quarantaine à respecter pour les anglais. Ces derniers doivent le réaliser de retour au pays même s’ils sont doublement vaccinés. Une décision aberrante quand on sait que les londoniens ne sont plus obligés de porter un masque dans le « Tube ». Par contre, s’ils sortent de l’Eurostar, complètement masqués, ils sont soumis à un tas de paperasses administratives et l’obligation d’un test PCR. Des tests qui, bien souvent, n’arrivent pas à destination.
L’arnaque des tests PCR en Grande-Bretagne
Cette aberration est d’autant plus outrageuse quand on lit la presse britannique (et qu’on discute avec nos amis anglais). Le quotidien The Guardian a reporté déjà au mois d’août une arnaque dans les tests PCR. Pour rappel, ils sont facturés 100 £ par personne. En termes de voyages, on comprend que cela freine quelques ardeurs. De nombreux voyageurs ont déclaré ne l’avoir jamais reçu ou une livraison de plus de 6 jours. Or ces tests doivent être réalisés au bout de 48H. A tel point qu’un membre du Parlement, Ben Bradshaw, a pris la parole pour dénoncer ce qu’il définit comme « une arnaque totale inacceptable ».
La colère chez les professionnels du tourisme
Les entrepreneurs du tourisme de mémoire grondent. Ce jeudi 9 septembre, ils se sont rassemblés sur la Grand Place d’Ypres. Ils étaient une quarantaine d’entrepreneurs à descendre dans la rue. Ils souhaitent que tout Britannique avec un schéma vaccinal complet contre le Covid ne soit plus obligé de subir un test PCR.
Le tourisme de mémoire en berne
En effet, la ville d’Ypres est dédié au tourisme de mémoire et aux deux batailles de la Première Guerre Mondiale. C’est un pan de l’économie qui s’effondre. Restaurateurs, magasines de souvenirs, musées sont bien tristes depuis une année. Dépoilés de tout poilu ! Ou plutôt de Tommies. C’est bien simple, à Ypres, les entrepreneurs vivent des touristes britanniques et du tourisme commémoratif.
Alors ils ont sorti le grand jeu et ont déployé sur la Grand place un ancien drapeau britannique datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le monde du tourisme à Ypres aimerait retrouver ses chers touristes. Ils ne sont pas les seuls à se dresser contre cette absurdité.
Pourquoi les Britanniques doublement vaccinés doivent encore passer un test PCR ?
En effet, l’effort administratif en décourage plus d’un. En plus d’un test PCR de retour aux Pays, ils doivent en réaliser un en France ou en Belgique avant de retrouver l’Albion. Cela prend du temps et coûte cher, et les Britanniques du coup, se tiennent à l’écart. A l’approche du 11 novembre, nous ne sommes pas près de revoir ces « poppies » accrochés aux cols des vestes.
En France comme en Belgique, même cheval de bataille
Côté France, c’est le même constat. Le directeur du CDT de la Somme, François Bergez me confiait la semaine dernière que sa clientèle avait totalement disparu. « Ce ne peut pas être pire » m’avait-il dit. Sa clientèle visitant les chemins de mémoire de la Somme a déserté. Et pour cause, ils sont 75 % de britanniques. Retrouvez mon article sur le manque cruel de touristes britanniques cet été.
Mais voilà, la France et la Grande-Bretagne se disputent sur la question des migrants. Alors que Priti Patel souhaite que les Français ramènent les migrants en bateau au milieu de la Manche, c’est encore une nouvelle aberration des Britanniques qui nous tombe dessus. Le député de Calais a déclaré à juste titre que rien ne pouvait stopper les migrants. Nous sommes loin de l’entente cordiale, et il semblerait que nos voisins belges en pâtissent autant que nous. A Ypres, ils sont loin d’avoir la frite.
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